L’énergie utilisée pour les tournages, la nourriture pour les équipes, l’empreinte écologique des décors, tous les déplacements (y compris durant la promotion) : tout cela à un impact sur l’environnement.
L’association Ecoprod a évalué la production d’une heure d’émission de télé à dix tonnes d’équivalents Carbone, soit dix allers-retours Paris-New York. Pour une fiction tournée en France, c’est 20 fois plus.
Une partie des tournages s’efforcent de réduire leur empreinte environnementale. Pour les inciter davantage et favoriser les prises de conscience, depuis mars dernier, le Centre national du cinéma et de l’image animée, le CNC, demande aux bénéficiaires de ses aides à la production de remettre un bilan prévisionnel ainsi qu’un bilan définitif des émissions carbone engendrées par la production de leurs œuvres. Désormais, c’est donc obligatoire. Un pas de plus, dans la sensibilisation du secteur, même si la qualité du bilan ne jouera pas. Autrement dit, dès lors qu’on fournit son bilan carbone, on peut être éligible, que ce bilan soit bon ou pas.
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Avec Laurence Allard Sémiologue française, maîtresse de conférence en sciences de la communication.
