En raison des besoins en calcul informatique de l’intelligence artificielle, le groupe a vu ses émissions de gaz à effet de serre augmenter de 13 % en un an et de 48 % en cinq ans.
Après Microsoft, Google… Le numéro un mondial de la recherche en ligne a vu ses émissions de CO2 bondir de 13 % en 2023 et de 48 % depuis 2019, a révélé l’entreprise, mardi 2 juillet, dans son rapport environnemental. Celles-ci s’élèvent à 14,3 millions de tonnes équivalent CO2. La cause de cette flambée, qui va à rebours des objectifs climatiques du groupe américain ? L’explosion de l’intelligence artificielle (IA). Comme pour Microsoft, qui avait dû annoncer, mi-mai, un bond similaire de ses émissions, de 30 % en un an.
« Ce résultat est principalement dû à la croissance de la consommation électrique de nos centres de données et aux émissions liées à nos fournisseurs », écrit Google. Les premières, qui représentent environ un quart des émissions, sont en hausse de 37 % sur un an, et les secondes, qui pèsent les trois quarts du total, ont crû de 8 %.
« A mesure que nous intégrons davantage l’intelligence artificielle dans nos produits, réduire nos émissions peut s’avérer difficile en raison des besoins croissants en énergie dus à la hausse de l’intensité en calcul informatique liée à l’IA et des émissions associés au renforcement prévu de nos investissements dans les infrastructures », explique l’entreprise.
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