A quelle concentration de CO2 êtes-vous né(e) ?
Pour le savoir, sélectionnez votre année de naissance et découvrez le taux de PPM correspondant.
Citoyens, chercheurs ou encore journalistes, de plus en plus de personnes de toute nationalité marquent leur intérêt pour la cause climatique en affichant sur les réseaux sociaux le niveau de CO2 dans l’atmosphère à leur naissance.
La concentration de carbone dans l’air se mesure en «partie par million», abrégé en PPM. Concrètement, cela signifie qu’en 2022, on a observé en moyenne 418 particules de CO2 sur un million de particules d’air. Il s’agit du chiffre clef pour mesurer l’impact des activités humaines sur le climat, puisqu’il prend en compte l’ensemble des émissions depuis le début de l’ère industrielle.
Pour donner quelques points de repère, cette concentration évoluait entre 160 et 300 PPM pendant 600 000 ans, et s’établissait autour de 277 PPM en 1750, avant que la révolution industrielle n’arrive. Cette donnée est depuis en constante augmentation, avant une accélération folle ces dernières années.
Le climatologue de la Nasa James Hansen estime qu’une concentration de CO2 idéale dans l’atmosphère doit rester en dessous de 350 PPM. Au-delà, la hausse de la température causée par la trop grande quantité de carbone dans l’atmosphère risque de fortement modifier le climat.
Dans les scénarios du Groupement international d’experts pour le climat (Giec), la température attendue en 2100 dépend fortement de cette concentration.
Une concentration de 420 PPM signifierait une hausse de la température comprise entre 1,3 °C et 1,9 °C. Si on monte à 540, la fourchette passe à 2 °C à 3 °C. Puis, à 670 PPM, la température moyenne grimpera de 2,6 °C à 3,7 °C. Enfin, à 935 PPM, il faudra rehausser les échelles des thermomètres de 4 °C à 6,1 °C.